Philippe Muray, Revue Commentaire, 1996

Portrait de l’avant gardiste

 

L’un des mérites, parmi bien d’autres de l’essai de Benoît Duteurtre, Requiem pour une avant-garde, tient dans la clameur réactive par laquelle il a été accueilli. Quel cri unanime ! Quelle poussée d’indignation ! Quelle peur aboyante lancée contre ce livre ! Une nouvelle figure s’est révélée, là, dans la fièvre et le scandale. Un nouveau protagoniste de la comédie de la société est apparu. Une espèce de « caractère », dans le genre La Bruyère, a donné de la voix, et c’est lui, c’est cette belle âme offensée, dont j’aimerais essayer de tirer le portrait, rapidement, pour le plaisir de prolonger, plutôt que de le paraphraser, le livre de Duteurtre.

Mais comment l’appeler, cet individu qu’un simple bilan concernant la modernité artistique de la seconde moitié du XXe siècle, un ouvrage au ton serein, pourtant, documenté, pas même insultant, et consacré en grande partie à l’histoire du mouvement musical contemporain, est parvenu à jeter ainsi hors de lui ? Comment le baptiser, ce personnage? Cet Anarchiste couronné qui se raccroche à sa couronne ? Ce Pensionné de la société ? Ce Transgresseur décoré ? Ce Non-conformiste subventionné et qui entend le rester ? Cet Avant-gardiste cramponné ? Ce Novateur à perpétuité et à subsides d’État ? Ce héros de l’aventure moderne en train de se défaire ? Qu’importe son nom, à vrai dire. Laissons-le dans l’imprécision, ça lui fera peut-être plaisir, lui qui a tant aimé l’ «ouvert », l’ « aléatoire », l’ « inachevé », le « flottant ». Saisissons-le en pleine action, plutôt, en pleine bouffée d’adrénaline et de réflexe de survie. C’est là, dans ses gesticulations vertueuses, dans ses sursauts d’outragé, que se manifeste son ultime visage : celui de quelqu’un qui avait mis, et depuis longtemps, tous les atouts modernistes dans son jeu, qui avait pris l’habitude de considérer le « nouveau » comme une rente de situation, et que l’on voit soudain courroucé parce qu’un jeune écrivain, en détaillant calmement ses exploits, en cherchant à le comprendre à travers ses pompes, ses œuvres, ses propos, a osé finalement le problématiser.

Rien n’est plus dangereux que l’Avant-gardiste acculé dans ses retranchements dorés. Ce ne sont pas des valeurs qu’il défend, ce sont des intérêts. Pour un peu, il en oublierait d’être poli. Attaqué, on le voit se raidir en accusant ses adversaires de raideur. Notable comme il y en eut rarement parmi les artistes, il traite les autres de notables. Créateur officiel, protégé, survivant dans une tiède sécurité, il continue à revendiquer pour lui-même la flamme, la nouveauté, la hardiesse de la recherche, la fraîcheur de l’inexpérience fracassante, l’audace, le charme, la spontanéité pimpante et fringante. Nanti, il tient absolument à passer pour maudit. Sa force inusable, c’est son insolence. Bien sûr, il n’y a plus que lui qui s’imagine encore qu’il transgresse quelque chose en « faisant parler » le corps, en « déconstruisant » la langue ou en « provoquant » le marché de l’art par ses exhibitions ; mais ne le lui dites pas, ça lui ferait de la peine. Il dure depuis si longtemps avec la certitude confortable que la lutte de l’innovation contre la tradition est la condition du principe de développement de la société, et se solde automatiquement par la déroute ridicule de la tradition ! C’est tout ce qui lui est resté du marxisme évanoui, cette croyance attendrissante que « le nouveau est invincible », qu’il a l’avenir pour lui et le vent de l’Histoire dans les voiles. Du coup, si on fait mine de l’attaquer, c’est un sacrilège, un affront-inqualifiable. Un crime qui va bien plus loin que l’avant-garde elle-même : rien qu’en le critiquant, c’est toute l’humanité qu’on risque de priver de ses raisons d’espérer.

D’ailleurs, et par principe, I’Avant-gardiste couronné ne devrait même pas avoir à se défendre : le Dieu du Nouveau garantit sa qualité. Qu’il se veuille artiste, littérateur, musicien, plasticien ou poète, I’Avant-gardiste puise sa confiance dans un manichéisme spontané : cette guerre du Nouveau contre l’Ancien, par laquelle il explique le monde et légitime son existence, c’est Ormuzd contre Ahriman. Le Nouveau triomphant systématiquement de la Malfaisance. C’est pour ça qu’il est toujours de très mauvaise humeur quand on le met en doute. Ce ne sont pas ses œuvres qu’on menace, c’est son image, sa renommée bien établie de champion du dépassement. Sa réputation de franchisseur de frontières. Malgré le nombre faramineux d’entreprises déstabilisatrices, toutes plus brillantes les unes que les autres, à travers lesquelles il s’est illustré, il garde la foi, au moins, dans une cohérence : celle de l’Histoire à son égard. Elle ne saurait se comporter immoralement avec lui, ce serait le monde à l’envers. La nécessité de répondre à ses détracteurs n’est donc, à son sens, que du temps perdu. Pour lui, les jeux sont faits. La partie est gagnée. Ces attaques d’arrière-garde le fatiguent d’avance.

Chevalier du négatif, professionnel de la perversion, fonctionnaire de l’ambigu et de la subversion, ses moyens comme ses buts ont toujours été moralement irréprochables : l’égalité des chances, la justice sociale, les droits de l’homme, il les a imposés jusque dans les arts. Avec une radicalité qui fait plaisir à voir. Une austérité qui force le respect. Où qu’il ait choisi de briller, quelque discipline qu’il ait investie, il se flatte d’abord de ne pas flatter les sens. La complaisance n’est pas son fort. Ni le divertissement, cet ennemi du sérieux, donc du douloureux. Romancier, on l’a connu chassant des fictions le personnage de roman, I’épurant de ce prétexte bourgeois, de cette prothèse dépassée, au profit du mouvement de phrase éclaté ou du déplacement des sujets dans la narration suspendue. Peintre, on a pu l’applaudir étalant ses déchets plus ou moins recyclés, métaphores cinglantes de la fécalité, donc du marché de l’art (voir « le désolant Cy Twombly », comme écrit Duteurtre, jetant « quelques vilaines taches en se réclamant de Poussin »). Musicien, enfin, il s’appela Boulez ou Stockhausen, et croisada sans faiblesse, dans les années 50, contre le système tonal, ses hiérarchies, ses sélections foncièrement inégalitaires, son monarchisme esthétique. Ce fut la glorieuse nuit du 4 août de la musique, l’abolition des échelles sonores comme des privilèges d’un autre âge, de vieilles armoiries peintes sur des carrosses.

Rien n’a jamais résisté à l’Avant-gardiste radical. Après avoir rêvé, un peu bovaryquement, du fond de sa province et de sa condition modeste, aux grandes ruptures héroïsées des cinquante premières années du siècle, il lui a été donné, le temps venu, de les rejouer en farce triste mais agréée. La réalité médiocre de ses origines l’avait enragé, comme Yonville l’Abbaye enrageait cette pauvre Emma. Rimbaud, Picasso, Duchamp, Artaud ou Schönberg lui paraissaient les seigneurs d’un monde supérieur. Il s’est promis qu’un jour il ferait partie de ce monde. En d’autres périodes, cette volonté d’inclure son rêve dans la réalité aurait peut-être rencontré certaines résistances. Mais notre époque est celle où la réalité a cédé, comme un plancher s’écroule. Il en a profité. Pour la première fois, le rêve a triomphé dans la réalité même. Il s’est installé partout. Le désir n’a même pas été pris pour la réalité, comme l’exigeait le catéchisme de 68 ; il a pris la place de la réalité retombée à la friche.

C’est dans le même élan, à la même époque, qu’on extirpa de Paris son cœur battant, les Halles, et que Boulez, à deux pas de là, fut pressenti pour diriger le département musical du futur Centre Beaubourg. L’ère du grand néant euphorique était pour demain. On n’attendait que 81, la victoire de la gauche, 1’arrivée de Jack Lang, pour tout démarrer. C’est comme, ça que l’Avant-gardiste s’est retrouvé couronné. Et un peu étonné d’une telle rapidité. Cette avant-garde, après tout, dont il se réclamait, c’étaient les marges, c’étaient même les souterrains de la société. C’étaient ces galeries de mines indécises où s’élaborait, dans une lumière de catacombes, le renversement grisant des anciennes structures. Venu de très bas, I’Avant-gardiste est arrivé si vite tout en haut qu’il n’a encore pas très bien compris, aujourd’hui, comment il a fait. Ni pourquoi l’horizon bouché des arts lui a réservé de si juteux débouchés.

« Rarement un mouvement artistique, écrit Benoît Duteurtre, aura aussi profondément collé à l’évolution sociale. » Collage est le mot juste, et cette colle a un nom : elle s’appelle Culture. C’est une matière gluante autant qu’éloquente destinée à faire adhérer les uns autres autres un maximum d’objets jusque-là dissociés. L’engluage terminé, on doit obtenir, en principe, une humanité réconciliée, prête pour le long périple hébété des festivités d’après la fin de l’Histoire. « L’esprit de notre temps est celui d’une société dont le moindre soupir se veut déjà culture », constate encore Duteurtre. Mme Bovary aux postes de commande, c’est le ministre de la Culture, de la Vie et du Bonheur réunis. Parti des utopies de rupture intégrale, I’Avant-gardiste termine sa course dans l’adhésion intégrale sans avoir eu à renier le moins du monde ses idéaux « subversifs », qui s’accordent si harmonieusement, désormais, avec la « réhabilitation » de la France et les aspirations des nouvelles classes moyennes, soucieuses de leur bien-être comme de leur standing culturel. La récupération étatique des formes les plus ravagées, leur exhibition comme valeurs positives, sont le pain quotidien du Novateur promu. Rien n’exprime mieux, de nos jours, les sentiments majoritaires et consensuels que l’éloge de la « modernité », mariée en secondes noces avec la propagande publicitaire et le business, tout en gardant à travers les décennies une petite coloration « critique » du meilleur effet. « L’avant-garde dogmatisée et la logique marchande se sont donné la main, remarque aussi Duteurtre. L’esthétique visionnaire de la fin de l’art a accompagné la loi destructrice de la rénovation du monde. »

Pour évoluer dans tout ça comme un poisson dans l’eau, I’Avant-gardiste s’est dépêché d’oublier que les avant-gardes esthétiques n’avaient jamais existé que dans la perspective de prise du pouvoir de l’avant-garde prolétarienne. Il en a toujours un peu honte, comme d’une basse extraction, de cette solidarité maintenant ringarde de la lutte des classes et de la guerre des langages ou des formes. De là une certaine susceptibilité, qu’on devine chez lui, une légère crispation. Ce lancinant souci de respectabilité. Cette dignité à fleur de peau. Cette course aux légitimations. Ces kyrielles d’ « engagements » pieux, destinés à authentifier son aventure. À lui donner une patine. Un sens reluisant. Une sorte de sainteté. Une lumière d’auréole et de martyre sans risque. L’Avant-gardiste est bien le seul prêtre qui n’aura jamais, dans toute sa vie, été tenté de défroquer. Il a seulement changé d’Église (de L’Humanité à l’humanitaire ?). Et poursuivi sans mollir sa « mission spirituelle » d’éclaireur de peuples. L’exposition d’art contemporain où il montre son « travail », la salle de concert où il exhibe sa technologie, le roman-confession de cent cinquante pages où il détaille son agonie sont les temples dans lesquels on se rend, par menus groupes fervents, pour l’écouter prêcher. Personne ne rigole. On est très loin des foules d’autrefois pliées en deux devant l’Olympia de Manet. Quelles foules, d’ailleurs? Où les trouverait-on, depuis que tous les hommes sont artistes, ainsi que l’a décrété Beuys dans une formule qui n’était peut-être, au fond, qu’un syllogisme inachevé et révélateur. Quelque chose du genre : tout homme est artiste ; or l’art est mortel ; donc la Culture a pris le pouvoir.

La caractéristique essentielle de l’Avant-gardiste couronné, rappelons-le encore une fois, vient de ce qu’il n’a jamais croisé, en chemin, aucune réalité. Il a pu être maoïste, trotskiste, lettriste furtif, postdadaïste, métasituationniste, crypto-végétarien castriste ou communiste très critique, sans avoir à vérifier quoi que ce soit de ces adhésions virtuelles, à la différence de son ancêtre, I’avant-gardiste ludique et concret d’entre les deux guerres. Comme le montre Duteurtre, la richesse et la force des avant-gardes de la première moitié du siècle venaient de leur choc avec l’académisme : cette rencontre, au moins, c’était encore une sorte de réalité. La preuve qu’il subsistait une altérité. Un ennemi à tuer. Son successeur autodéclaré, le Transgresseur décoré, le Novateur contemporain à perpétuité, est né sans ennemi comme on naît blond ou brun, c’est là son destin. Il prospère sans autre. Sans antagoniste. En toute liberté. À peine identifié, il s’est retrouvé placé sous subsides d’État et commandes officielles. Depuis, il s’accroche à ses perfusions. Tout en poussant régulièrement, contre les menaces de retour de l’ « académisme », de grands cris d’alarme destinés a contrario à lui donner un semblant de sérieux et de nécessité. L’artiste « pompier » ou le penseur « réactionnaire » ayant à peu près disparu, l’Avant-gardiste consommé est sans cesse obligé de les réinventer, ne serait-ce que pour justifier sa place au soleil. Une bonne partie de son temps se passe à dénoncer la réapparition des « néoclassiques », le climat de « nostalgie » qui devient malsain, l’atmosphère de « frilosité » inquiétante, de « populisme » ou de « Restauration » qui nous pend au nez : autant de périls fantômes qui légitiment sa présence aux créneaux du Progrès esthétique. Dans ce domaine comme dans bien d’autres, la morale est le bras armé du pouvoir, l’instrument idéal du contrôle et de la préservation des intérêts.

D’où un paradoxe distrayant : à force de considérer que la période des « changements », la période où le « changement » est devenu la loi, où le « nouveau » s’est imposé comme un droit acquis, représente le terme et le but de l’histoire de l’art, c’est le « changement » lui-même qui est devenu ce qui ne doit plus jamais changer ; et l’Avant-gardiste qui, peu à peu, s’est transformé en « pompier » fin de siècle. Gardien d’un temple burlesque surpeuplé d’officiants disjonctés autant que vigilants, son immobilisme se trahit désormais dans la moindre de ses expressions : « Depuis que Duchamp l’a récusé, dit-il par exemple, le Beau en soi n’existe plus. Après Nietzsche, nous savons qu’il n’y a plus de vérités éternelles. On ne peut rien comprendre à la musique d’aujourd’hui si on ne prend pas en compte l’atonalisme ou le sérialisme. Depuis le Nouveau Roman, on ne peut plus écrire innocemment. Après Jean-Luc Godard, on ne peut plus filmer comme Marcel Carné. Après le dadaïsme, I’art n’est plus séparable de la vie. » Godard, Duchamp, le Nouveau Roman ou les conquêtes schonbergiennes sont au Transgresseur contemporain ce que la statuaire antique était aux peintres officiels d’avant 1900 : un capital dans lequel piocher à la moindre alerte, une batterie de références indiscutables, un riche arsenal d’intimidations destiné à clouer le bec aux mauvais esprits. Dès qu’il se croit menacé, I’Avant-gardiste se met à crier comme les vieux Prix de Rome aigris du siècle dernier. La violence d’un Boulez, ses insultes étonnantes et ses sifflements de rage, c’est Gérôme tout craché. C’est la véhémence désespérée de Gérôme traitant les impressionnistes d’ « ordures », ou de « déshonneur de l’art français », et menaçant les Beaux-Arts de leur flanquer sa démission si le legs Caillebotte entrait au Musée.

Au fond, la question posée par ce Requiem est très stendhalienne. Stendhal se souvenait des grands seigneurs charmants qu’il avait connus dans son enfance, avant 89. Pourquoi, quinze ans plus tard, étaient-ils devenus « de vieux ultra méchants » ? Parce qu’entre-temps les événements révolutionnaires, s’ils n’avaient pu détruire la noblesse, I’avaient fait passer de l’inconscience à la conscience. En la rendant visible, ils l’avaient aussi rendue arbitraire, factice et fragile. Le noble d’après 1815 était obligé sans cesse de la défendre, de s’y cramponner et de la justifier. D’où sa « méchanceté ». Entre l’Avant-gardiste d’aujourd’hui, triomphant mais hargneux, et son « ancêtre » hédoniste de l’entre-deux-guerres, ce n’est pas une révolution qui a tout changé. C’est bien pire que ça. C’est la reconnaissance globale de l’État. La protection de l’État, comme une ombre mortelle (le cinéma français en sait quelque chose). « Ce que l’État encourage dépérit, ce qu’il protège meurt », disait Paul-Louis Courier. l’état détruit tout ce qu’il approuve ; il lui a même suffi, récemment, de créer un Musée des tags pour que ceux-ci disparaissent presque aussitôt du paysage urbain. Qui pourrait désirer vraiment quelque chose que l’État désire ? À force de bénédictions ministérielles (mais sans interrompre son chantage routinier au nom de Webern, Rimbaud, Manet, Varèse, et toute la sacrée cohorte des « incompris » d’hier), I’Avant-gardiste subventionné, I’Homme-au-Nouveau-entre-les-dents, le Transgresseur disciplinaire, n’intimide plus grand monde. Sauf à la villa Médicis et dans quelques universités américaines. Qu’on le veuille ou non, qu’on s’en réjouisse ou pas, c’est le raï et le rap qui innovent, non les « chercheurs » ircamiens. Il y a toujours plus de sensibilité dans trois phrases de Prévert que dans l’œuvre entière de René Char, cacographe officiel. Marcel Aymé reste lisible, non Claude Simon ou Duras. Et tout le reste à l’avenant. Le « nouveau » lui-même est une vieille habitude qui commence à se perdre.

Philippe Muray

2 réflexions sur “Philippe Muray, Revue Commentaire, 1996”

  1. Du grand art! Philippe Muray dit mille fois la même chose mais de mille façons différentes et cela fait un bien immense, le rire intérieur jubilatoire: je ne le crois pas léniniste, sauf qu’il a retenu la leçon de cette vieille crapule en frappant sans cesse sur le clou, et j’espère que la pointe finira bien par rentrer et crever la baudruche du modernisme à tout prix, qui ne se sent plus gonfler. Muray, Meyer, Steiner, Finkielkraut, Duteurtre… la réaction se porte bien. C’est peut-être le moteur à hélice qui fatigue.

  2. Il y a des gens qui sont des lecteurs fanatiques de Philippe Muray, c’est un fait. Je me demande ce qui peut tellement les exciter là-dedans. Et puis, est-ce que ce sont seulement des hommes ? Est-ce qu’il y a des femmes qui ont lu tous les textes de P. Muray, qui citent Philippe Muray dans toutes leurs conversations, qui ont incorporé la rhétorique de Philippe Muray comme c’est le cas de certains de ses lecteurs mâles. Si vous pouvez apporter des témoignages, n’hésitez pas : c’est anonyme et cela pourra aider les gens à comprendre.

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