Benoît Duteurtre, « En marche ! », Claire Julliard, L’obs, 13 décembre 2018

Conte philosophique Bienvenue en Rugénie   **** À propos des romans satiriques de Benoît Duteurtre (photo), on a souvent invoqué les manes de Marcel Aymé. Mais c’est à celles de Voltaire qu’est dédié ce conte philosophique décapant. A l’occasion d’un voyage d’étude, Thomas, député trentenaire plein d’allant, s’en va découvrir Continuer la lecture →

Benoît Duteurtre, Livre pour adultes, Jérôme Garcin, L’Obs, 29 septembre 2016

LE CHOIX DE L’OBS Alors, Duteurtre ?   **** « Alors, Duteurtre ? » C’est ainsi que, du haut de ses cent ans et de son appartement du boulevard de Clichy, Madeleine Milhaud, la veuve de Darius, l’amie de Ravel et de Satie, accueillait, en 2002, l’auteur de « Gaieté Continuer la lecture →

Benoît Duteurtre, Polémiques, Claire Julliard, Le Nouvel Observateur, 20 juin 2013

Benoît Duteurtre, Polémiques, Fayard, 02/05/2013, 234 pages

À rebrousse-poil Tel Groucho Marx, Benoît Duteurtre refuserait sans doute d’adhérer à un club qui l’accepterait pour membre. Voilà pourquoi, depuis des années, il dénigre les revendications de la communauté gay. Sans s’opposer au mariage pour tous, l’écrivain s’étonne que « les combattants de la liberté sexuelle en soient venus Continuer la lecture →

Benoît Duteurtre, Chemins de fer, par Claire Julliard, Le Nouvel Observateur, 21 septembre 2006

Benoît Duteurtre, Chemins de fer, Fayard, Parution : 16/08/2006 220pages Format :135 x 215 mm couverture de Sempé

L’antimoderne   Une fillette court dans la campagne enneigée pour rattraper un vieux train. Ce dessin de Sempé en couverture du nouveau livre de Benoît Duteurtre rappelle les similitudes entre leurs deux univers : esprit d’enfance, humour tendre et regard moqueur sur les illusions du modernisme. Curieusement, ce dernier trait Continuer la lecture →

Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur, 6 juillet 2000

LE COUP DE CŒUR DE JÉRÔME GARCIN Éloge de la vache Chaque été, les vaches gagnent un nouveau public : celui des citadins en troupeaux qui découvrent, au milieu des champs, que le désabusement est immobile et le fatalisme, ruminant. Il paraît que ce tableau les apaise et les console. Continuer la lecture →

Milan Kundera, Le Nouvel Observateur, 30 janvier 1997

L’école du regard, par Milan Kundera   « Le plus grand événement de cette deuxième moitié du siècle, c’est la disparition des trottoirs », disait un jour Cioran entre le salon et la salle à manger, dans l’appartement de Claude Gallimard. Je vois encore les sourires polis et embarrassés qui suivirent. Continuer la lecture →